

Le marché des métaux non ferreux traverse actuellement une période difficile. Les perspectives de la politique américaine de taux d'intérêts sont négatives à plusieurs titres pour les prix des métaux non ferreux. Les marchés financiers partaient du principe qu’une réduction des hausses des taux agirait contre l’inflation. Or, il s’avère que ce n’était là qu’un vœu pieux. La dernière hausse - de 0,5 % par rapport au mois précédent - ne se rapproche pas de cet objectif et la Fed américaine n'est pas en mesure de lever l'alerte. Dans le même temps, le taux de chômage a étonnamment baissé à 3,4 % et le nombre de nouveaux emplois a presque doublé.
Concernant la Chine, on peut se demander si le marché n'est pas trop impatient. De nombreux commentateurs du marché avaient parié que le revirement à 180 degrés de la politique Covid-19 n'entraînerait une reprise de l'économie qu'à moyen terme. Selon eux, il ne faut donc pas s'attendre à une ruée sur les métaux non ferreux immédiatement après la Semaine d’Or. Ce n’est que lorsque la situation commerciale des entreprises industrielles s'améliorera qu'elles demanderont à nouveau plus d'aluminium et de cuivre.
Ces derniers jours, l'annonce par le producteur allemand d'aluminium Speira de l’arrêt complet de sa production d'aluminium brut en raison de prix de l'énergie trop élevés a fait grand bruit - surtout après la réduction de 50 % de la production chez Timet à Essen (DE) et de 20 % chez Talum (SLO). L'aluminium brut produit en Europe continue donc à se raréfier fortement.
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